Après 40 années en santé et en enseignement je n’ai pu que constater une détérioration constante de ces 2 domaines malgré une volonté profonde de faire toujours faire mieux avec moins. Mais maintenant je suis profondément perturbée.
Ce que j’observe est un non-sens absolu. Je ne comprends pas. Tout ce en quoi j’ai toujours cru tend à disparaitre inévitablement. Les valeurs de respect, d’intégrité et d’imputabilité n’existent plus. Et à ce propos le gouvernement provincial actuel en est malheureusement un exemple parfait.
Comment imaginer que des gens, majoritairement des femmes, œuvrant principalement auprès de nos jeunes que ce soit en éducation, garderie ou bien dans le système de santé seront simplement bannis du Québec qui les a sollicités et accueillis pour leurs compétences professionnelles? Ces gens que l’on a formé, supporté, intégré. Ces gens qui occupent maintenant des postes, des fonctions qui ne seront pas comblées ou qui tarderont à l’être. Des gens qui font LA différence au quotidien. Pourquoi se priver de cet investissement humain dont nous avons cruellement besoin?
Plus que jamais la santé mentale de notre société décline créant de graves dommages. La pandémie a complétement perturbé nos repères. Nos enfants, les jeunes adultes sont anxieux. Ne sont-ils pas le reflet de notre société de demain? Il est plus que nécessaire d’avoir des ressources STABLES, SUFFISANTES ET COMPÉTENTES afin de répondre aux besoins criants de notre société. Derrière chaque dossier, chaque numéro se trouve un humain qui a TOUT fait afin de s’intégrer selon les exigences requises.
Donc j’invite le gouvernement à maintenir sa promesse concernant le PEQ (Programme d’expérience québécoise) soit de faciliter l’accès à la résidence permanente pour ces étudiants étrangers, ses travailleurs qualifiés. Sinon mettre en place une close grand-père. Et ainsi promouvoir les valeurs chères aux québécois pour un Québec plus sain et plus uni.
Myriam Primeau, résidente de Châteauguay
