(Texte de Marie-Josée Bétournay) Maude Laberge, mairesse de Sainte-Martine et présidente de la Commission Femmes et gouvernance de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), participe à une mission en Haïti, dans le cadre du Programme de coopération municipale Haïti-Canada.
La mission se déroule à Port-au-Prince et dans la région des Palmes jusqu’au dimanche 13 mai. Mme Laberge assiste entre autres au premier forum de la Fédération nationale des femmes maires d’Haïti. «Avec la visite de tous les délégués, et en particulier avec la visite du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, leur reconnaissance (des femmes) devient bien réelle. Nous, la délégation canadienne, avons vraiment eu l’impression d’assister à un moment marquant de leur histoire», mentionne Maude Laberge en entrevue au Soleil de Châteauguay.
La mairesse de Sainte-Martine profite de cette occasion pour discuter de son expérience comme élue, son engagement politique et sa contribution au sein d’associations municipales avec les politiciennes haïtiennes, laisse entendre l’UMQ dans un communiqué de presse. La participation citoyenne se veut aussi au cœur des discussions. Une rencontre, au cours de laquelle la gouvernance et la gestion municipale seront abordées, est également au programme, avec les représentants de la Communauté des municipalités de la région des Palmes. «Par ce type de mission, on entend amener les partenaires à avoir une administration plus transparente, efficace et pérenne», indique la présidente de la Commission Femmes et gouvernance dans un communiqué de presse. Mme Laberge soulève également «l’importance de l’engagement des citoyens, d’une livraison efficace des services municipaux et de la mise en œuvre de projets soutenant l’amélioration des conditions de vie de la population».
Représentation des femmes
Maude Laberge souligne qu’Haïti compte peu de politiciennes, dont 14 mairesses. «On vient d’inscrire dans la constitution, un quota de 30 % pour réserver des postes aux femmes. Les défis sont grands. Mais les femmes s’organisent», dit-elle en ajoutant que les dernières élections locales remontent à 2006.
