ENVIRONNEMENT. L’organisme de conservation de la nature Héritage Saint-Bernard, a déposé un mémoire en faveur de la protection intégrale du corridor vert Châteauguay-Léry.

Même si les consultations publiques sont terminées à ce sujet, les citoyens et groupes ont jusqu’au 28 juillet pour remettre leurs commentaires, mémoires ou tout autre avis concernant les décisions prises par le Conseil des maires de la MRC de Roussillon.

Le groupe environnemental croit que cette MRC laisse une porte ouverte au développement dans le secteur de Léry. Il croit que les élus devraient utiliser tous les outils à leur disposition pour assurer une protection complète de ce corridor. «Les élus de la MRC de Roussillon ont le pouvoir et la responsabilité de prendre les décisions qui auront un impact positif sur l’ensemble de la communauté ainsi que pour les générations futures. Ils doivent saisir cette opportunité et protéger intégralement le corridor vert Châteauguay-Léry avant qu’il ne soit trop tard », fait valoir Luc L’Écuyer, directeur général d’Héritage Saint-Bernard.

Ce dernier propose de grandes recommandations pour le projet de Schéma d’aménagement et de développement durable du territoire. Il croit qu’une réglementation pour protéger le corridor vert Châteauguay-Léry doit être mise en œuvre. Mettre en action un plan de renaturalisation des milieux naturels, forestiers et humides est aussi une suggestion qu’Héritage Saint-Bernard soulève dans son document.

Une étude du ministère de l’Environnement

Une évaluation a été présentée par le ministère de l’Environnement en 2015. Ces analyses relatent le risque de dégradation par le développement résidentiel à Léry de certaines espèces rares comme l’aubépine ergot-de-coq, l’aubépine suborbiculaire ainsi que le noyer cendré, présentes sur le territoire du corridor vert. Ces variétés de plantes sont observées par le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec.  Le document décrit en détails les impacts que pourrait avoir un projet de construction d’un promoteur sur le milieu naturel. L’organisme a répertorié ce rapport dans son mémoire afin d’ajouter ces analyses à leur démarche de conservation et ainsi espérer influencer les décideurs.