Des membres du Comité logement Rive-Sud se sont rassemblés le 18 novembre pour dénoncer les conséquences des compressions budgétaires et des «politiques d’austérité» de la Coalition avenir Québec (CAQ). Des bannières ont été déployées sur la passerelle du parc Jean-Pierre-Côté et devant le 390, Bord-de-l’Eau Ouest à Longueuil ainsi que devant les bureaux de l’organisme à Châteauguay.
«Les compressions qui s’accumulent et le gel des subventions décrété par le Conseil du trésor font craindre un nouvel affaiblissement du filet social et une aggravation des inégalités», déplore le Comité, qui réclame un «changement de cap».
L’organisme évoque des solutions fiscales alternatives permettant d’augmenter les revenus de l’État afin de répondre aux besoins de la population.

«On nous rabat les oreilles depuis plus d’une décennie avec l’équilibre budgétaire. La réalité, c’est que c’est un choix politique et fiscal : on prive l’État de milliards avec des baisses d’impôt pour les plus riches, tout en trouvant toujours de l’argent pour des projets comme Northvolt ou des contrats au privé, soulève Valérie Lépine, porte-parole de la Coalition Main rouge. Si on peut financer ça, on peut aussi financer la lutte contre la pauvreté et le renforcement du filet social!»
Les membres du Comité logement Rive-Sud dénoncent un appauvrissement des locataires. «La classe locataire se vulnérabilise et pendant ce temps la CAQ annonce de grands projets déconnectés des besoins de la population», avance Caroline Vohl, organisatrice communautaire.
Le Comité logement Rive-Sud se joint à divers regroupements pour appeler le gouvernement à «assumer sa responsabilité première» : assurer le bien-être de la population.


