(English follows) La Ville de Châteauguay vient de signer une nouvelle convention collective avec ses 85 cols bleus.
Ceux-ci étaient sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2016. La nouvelle entente couvre la période entre le début de l’année 2016 jusqu’au 31 décembre 2023.
Le maire Pierre-Paul Routhier a indiqué, lors de la séance du conseil municipal du 11 décembre, que l’entente permettra à la Ville plus de flexibilité, notamment par rapport aux horaires de travail et au «droit de gérance». «Avant, il fallait attendre que la déneigeuse passe pour pouvoir faire passer la saleuse, même si on peut faire les deux en même temps. Ce ne sera plus le cas maintenant», a-t-il illustré. Les nouveaux horaires des travailleurs devraient également, selon le maire, permettre aux citoyens d’avoir un meilleur service en tout temps, le soir et la fin de semaine inclus.
Les changements apportés pourraient permettre à la Ville de faire des économies de 400 000$ la première année, estime M. Routhier.
De leur côté, les cols bleus ont obtenu des augmentations salariales de 2,5% par année pendant les cinq première années de l’entente, et de 2% pour les trois suivantes.
L’entente de principe a été soumise à l’ensemble des employés cols bleus le 30 novembre avant d’être entérinée par le conseil municipal. Les employés ont voté en faveur de cette entente à 82 %, indique la Ville de Châteauguay.
Le conseiller Marcel Deschamps contre la résolution
Sept conseillers sur huit ont appuyé la résolution concernant la convention collective lors de la séance du conseil du 11 décembre. Deux d’entre eux, en l’occurrence Mike Gendron et François Leborgne, ont demandé qu’un «suivi serré» soit fait afin de s’assurer que la Ville puisse réellement faire les économies escomptées, et non l’inverse. De son côté, le conseiller Marcel Deschamps a voté contre la résolution sous prétexte qu’il n’avait pas obtenu toutes les informations pour «prendre une décision éclairée». M. Deschamps a entre autres dit craindre qu’un horaire sur cinq jours entraîne une baisse de productivité puisque des équipes complètes de travailleurs seraient disponibles moins de jours par semaine. Il a également exprimé des réserves concernant la hausse salariale accordée aux cols bleus.
Chateauguay agrees with blue collars on eight-year pact
The City of Chateauguay has just signed a new collective bargaining agreement with its 85 blue-collar workers.
The latter were without a labour contract since January 1, 2016. The new agreement covers the period between the beginning of 2016 until December 31, 2023.
Mayor Pierre-Paul Routhier indicated, during the municipal council session of December 11, that the new entente will allow the City more flexibility, notably in regard to the wok schedules and to the « right to management » .
«Before, we had to wait for the snowblower to pass in order to be able to pass the salt-spreader, even if we could do both at the same time. That is no longer the case now, » the Mayor illustrated. The new workers’ hours should also, according to Routhier, enable the citizens to have a better service at all times, including evenings and weekends.
The changes brought could permit the City to make savings of $400,000 the first year, Routhier estimates.
From their standpoint, the blue collars have obtained salary increases of 2.5% per year during the first five years of the agreement, and of 2% for the three remaining years.
The agreement in principle was submitted to all the blue-collar employees on November 30 before being ratified by City Council. The employees voted in favour of the entente to the tune of 82%, according to the City of Chateauguay.
Councillor Deschamps against the resolution
Seven councillors out of eight supported the resolution concerning the contract at the council meeting of December 11. Two of them, in this case Mike Gendron and Francois Leborgne, asked that a « tight follow-up » be done in order to ensure that the City can truly make expected savings and not the contrary. From his viewpoint, councillor Marcel Deschamps voted against the resolution under the pretext that he had not obtained all the information to « make an enlightened decision. » Deschamps said, among other things, he fears that a five-day schedule entails a drop in productivity because complete teams of workers would be available on less days of the week. He also expressed some reserves regarding the salary hike granted to the blue collars.
(Translation Dan Rosenburg)
