Le coup d’envoi de la police de Mercier a été donné le 17 juillet à 10 h devant une centaine de citoyens, employés et élus de la municipalité.
La pluie qui arrosait les gens présents n’a pas réussi à enlever les sourires dans les visages des policiers en uniforme ce matin-là. Les agents, sergents, enquêteurs et autres policiers spécialisés serraient des mains et répondaient aux questions des citoyens présents pour le lancement du plus petit corps policier municipal du Québec.
À 10 h, sous la pluie, les premiers véhicules de police ont quitté le poste alors que le directeur du service de police Daniel Rousseau leur faisait un symbolique salut militaire.
La première équipe à l’horaire, composée du sergent de relève Martin Champagne et des agents Emmanuelle Matte-Choquette et Alexandre Pitre, était très fébrile de commencer son quart de travail.
M. Champagne, qui a travaillé pendant 26 ans à la Sûreté du Québec, se réjouit de joindre un corps de police de proximité. «J’ai commencé ma carrière à Kamouraska. J’adorais ça parce que je connaissais tout le monde, a-t-il commenté. Ici c’est une occasion de revenir à la base.»
Le chef d’orchestre de ce nouveau service de police, le directeur Daniel Rousseau, était visiblement fier. «Ça fait 35 ans que j’enfile l’uniforme de police, mais je peux vous dire que ce matin je me sens aussi fébrile qu’une recrue», a-t-il confié.
Quant à la mairesse Lise Michaud, elle était très heureuse de voir ce projet qui a suscité son lot de critiques se concrétiser. «Merci de nous faire confiance. C’était la meilleure décision. Je vous regarde dans les yeux et je suis convaincue que c’était la meilleure décision pour les citoyens, autant opérationnellement que financièrement», a-t-elle déclaré.
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