La centrale hydroélectrique de Beauharnois met en pratique l’achat local. En même temps, des entreprises établies également dans la même ville partagent leur expertise dans la région.

Le député de Beauharnois, Claude Reid, a relevé ces points lundi lors de l’annonce de la vision économique du Québec du premier ministre François Legault à la centrale hydroélectrique de Beauharnois.

La vision économique passe par quatre grandes priorités, dont «faire grandir nos entreprises et développer de nouveaux marchés». Les entreprises s’avèrent des créatrices de richesse, a mentionné le premier ministre du Québec. Il a parlé également de diversification et de soutien à l’achat local.

Claude Reid a précisé qu’Hydro-Québec, incluant la centrale hydroélectrique de Beauharnois, favorise l’achat local. «Des entreprises ont des contrats ici, pour faire l’entretien», a-t-il affirmé. D’autres compagnies établies à Beauharnois font profiter leurs pairs de leur expertise. M. Reid cite en exemple OVHcloud, spécialisée en hébergement de sites internet. L’entreprise de Beauharnois a partagé son savoir-faire avec une compagnie de Salaberry-de-Valleyfield, spécialisée en génie électrique. «On parle du Groupe SGM, entre autres, qui a connu une expansion notamment à cause de l’expertise d’OVH», a-t-il souligné. L’expertise de OVHcloud a servi également l’entreprise JR Mécanique de Salaberry-de-Valleyfield, spécialisée en mécanique industrielle, a ajouté le député.

La centrale hydroélectrique de Beauharnois et son centre d’interprétation, à l’avant. (Photo : Le Soleil – Marie-Josée Bétournay)

Le réseautage demeure important pour les entreprises s’installant sur le territoire». Ce volet concerne tout le monde, «mais aussi des gens en développement économique». «Il faut poursuivre cela constamment», a expliqué Claude Reid.

Google à Beauharnois

En 2021, le géant Google a manifesté de l’intérêt pour établir un centre de données à Beauharnois. L’entreprise américaine «a très faim d’avoir de l’électricité au Québec», a précisé François Legault. Son gouvernement dit étudier le dossier de Google. Dans le cas de «propositions égales», il dit privilégier des entreprises québécoises.

Autrefois fermé à l’implantation de centres de données au Québec, en raison de la création de peu d’emplois, le gouvernement de François Legault s’ouvre davantage. «On se fait dire de plus en plus que l’intelligence artificielle, le quantique, nécessite d’avoir des centres de données. L’arrivée de Google s’avère «payant pour les Québécois», a précisé François Legault.