Une résidente de Châteauguay qui faisait son épicerie chez Super C s’est fait montrer la porte par une employée qui n’appréciait pas les cris de sa fille de deux ans.

«Elle est venue me dire de partir, raconte Taylor Sierant, mère de la fillette. Je lui ai alors demandé si je pouvais au moins payer pour le jus avant, mais elle m’a dit non. J’ai donc laissé le jus là et je suis partie. Je n’y retournerai plus jamais», dit la cliente encore fâchée.

Elle a d’abord pensé déposer une plainte, mais ne l’a finalement pas fait.

Situation isolée

Lorsque contacté par le Soleil de Châteauguay, l’assistant-directeur du Super C de Châteauguay n’a pas voulu commenté. Il nous a référés à Geneviève Grégoire, responsable des relations médias au siège social de Metro. Mme Grégoire s’est d’abord montrée surprise qu’une telle situation se soit produite. «Ce genre d’incident est rarement arrivé jusqu’à mes oreilles», a-t-elle dit d’entrée de jeu. Mais après avoir confirmé les faits avec l’assistant-gérant du supermarché concerné, elle a tenu à préciser qu’il s’agissait d’un incident isolé. «Nos employés reçoivent tous une formation sur le bon comportement à avoir, surtout ceux qui font du service à la clientèle», dit-elle en ajoutant que ce qui s’est produit sera l’occasion de rappeler les règles de bonne conduite à tous les employés de ce Super C.

Mme Grégoire déplore toutefois que la cliente n’ait pas fait de plainte, car la situation dénoncée n’était pas parvenue aux oreilles du directeur du Super C avant l’appel du journal. «C’est difficile de parler à l’employé et de faire en sorte que ça ne se reproduise plus si le gérant ou le directeur du magasin n’est pas au courant», dit-elle. Elle invite donc fortement les clients qui vivent une situation similaire à faire une plainte soit directement au magasin concerné, soit au siège social de la compagnie, qui possède, sur son site Internet, une section pour les plaintes (par téléphone ou par courriel).